Stéphane Guillaume
Dès l'âge de 17 ans, Stéphane Guillaume entre dans le monde du jazz en se produisant aux côtés de Jean Bonal, de Jacques Vidal, de Ted Hawke... En même temps lui est décerné un 1er prix du Conservatoire de Paris en saxophone classique. Son passage dans la classe de Jazz de François Jeanneau lui permet de rencontrer et de jouer avec des musiciens tels que Randy Weston, George Russell, Dave Liebman… En septembre 1994, Laurent Cugny l'engage dans l'Orchestre National de Jazz avec lequel il enregistre trois disques.
En 1996, il réalise l'album Miage, premier disque sous son nom, mais c'est son activité de sideman qui prédomine. Expert dans le rôle de musicien de pupitre – et à ce titre, il est l'un des plus sollicités de Paris – la polyvalence de Stéphane Guillaume en fait un partenaire de choix.
Si sa technique est époustouflante, le musicien qu'il est très profondément, depuis son jeune âge, ne manque pas d'âme. Stéphane Guillaume porte en bandoulière flûtes, saxophones et clarinettes. Tramage de sonorités, correspondances de timbres, association de souffles, son répertoire est une merveille d'invention et témoigne de ses qualités de compositeur.
En 2004, la sortie du disque Soul Role fait renaître ses aptitudes de leader. Après avoir formé un quartet avec Frédéric Favarel, Marc Buronfosse et Antoine Banville, un autre projet sous son nom voit le jour à travers la sortie de l'album Intra-Muros en 2006.
En 2008, suite à une résidence à l'Opéra de Lyon, il met sur pied une toute nouvelle idée ; le quartet initial de Stéphane dialogue avec un Brass Band de sept cuivres, tous solistes d'exception. Les arrangements et orchestrations montés pour l'occasion ont été enregistrés en studio en juin 2008. Ces sessions font l'objet d'un album, Windmills Chronicles, sorti en octobre 2009. Cette même année, l'Académie du Jazz lui décerne le prestigieux prix Django Reinhardt du Meilleur Musicien Français de l'Année, ainsi que le prix du Meilleur Disque Français de l'Année.