Le son des légendes du jazz
La Maison SELMER est étroitement liée à l'histoire du jazz et aux grandes figures qui ont révolutionné la musique du 20e siècle : Coleman Hawkins, Benny Goodman, Louis Armstrong, Django Reinhardt, John Coltrane, Stan Getz…
Découvrez la playlist des géants du jazz qui nous ont accordé leur confiance et leur amitié.
C'est dans les orchestres de rue de la Nouvelle-Orléans, et plus particulièrement dans le quartier de Storyville, que le jazz est né. Au début du 20e siècle, lorsque la guerre éclate, la ville devient un port de guerre et le gouvernement fait fermer le quartier de Storyville. De nombreux musiciens migrent alors vers d'autres villes: Chicago, New York et Kansas City deviennent les nouveaux berceaux du jazz.
En 1922, le cornettiste King Oliver fonde le premier grand orchestre de jazz, le 'Creole Jazz Band'. Le trompettiste et chanteur de la Nouvelle Orléans Louis Armstrong rejoint le groupe l'année suivante. Ce dernier acquiert rapidement une renommée internationale et s'impose comme l'un des principaux ambassadeurs de jazz à travers le monde, emportant partout avec lui sa "little Selmer trumpet" (trompette “Balanced”).
Au milieu des années 1920 et jusqu'aux années 1940, l'ère du swing et des big bands bat son plein: Benny Goodman, «The king of the swing», en est l'une des figures principales. Il contribue alors à populariser la SELMER Centered Tone, sa clarinette fétiche. À la même époque, le jazz manouche se popularise en France à travers la musique du guitariste Django Reinhardt. Les guitares SELMER, produites entre 1932 et 1952, restent indissociables de Django et demeurent encore aujourd'hui des instruments mythiques très prisés des collectionneurs.
Ces années sont aussi celles de la «saxophone craze» ; les pays occidentaux connaissent un engouement sans précédent pour l'instrument. Tandis qu'Henri SELMER Paris devient un acteur majeur dans le domaine, plusieurs grands saxophonistes solistes s'imposent sur le devant de la scène et influenceront des générations de musiciens: Lester Young, Johnny Hodges, Benny Carter, Coleman Hawkins…
Dans les années 1940, la révolution be-bop se construit en opposition à la structure rigide du swing. Basé sur une musique plus technique et plus complexe, ce courant révolutionnaire laisse également plus de place à l'improvisation et l'expérimentation. Les pionniers Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Thelonious Monk sont bientôt rejoints par d'autres grandes figures telles que Dexter Gordon ou Sonny Stitt.
À la fin de la décennie, le cool jazz apparaît et se place en opposition à la frénésie et l'exubérance du be-bop. Parmi ses principaux représentants: Miles Davis, Chet Baker, Stan Getz, Lee Konitz. Le hard bop naît quelques années plus tard en réaction au cool jazz, surtout dominé par les blancs. Considéré comme une évolution du be-bop, le hard bop réintègre des éléments venus de la soul, du gospel et du blues. Parmi ses principaux acteurs, on peut citer les saxophonistes Sonny Rollins, Hank Mobley et Joe Henderson. En 1954, Henri SELMER Paris révolutionne le monde du saxophone en sortant le Mark VI. Son design et son ergonomie lui confèrent un statut d'icône et lui permettent de conquérir la plupart des grands saxophonistes de l'époque.
À la fin des années 1950, c'est l'avènement du free jazz, initié par John Coltrane et Ornette Coleman. Le principe? Faire exploser les règles établies, explorer et improviser en se libérant des structures habituelles. Dans les années 1960, le jazz-fusion (ou jazz-rock) naît sous l'influence de musiciens comme Miles David, Herbie Hancock, Wayne Shorter et Michael Brecker. Depuis cette période, la diversité du jazz et de ses courants n'a cessé de croître, intégrant des influences et techniques venues de tous les horizons…
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